Gaza : la
fuite silencieuse de milliers de Palestiniens vers l’Europe, sous couvert
humanitaire
Alors que la bande de Gaza sombre chaque jour un peu plus dans le chaos, des milliers de Palestiniens quittent
discrètement
l’enclave par les airs ou les ponts terrestres, à destination de l’Europe et du
Moyen-Orient.
Derrière les appels à la résistance se cache une autre réalité : celle
d’un exode organisé, sous prétexte
humanitaire,
vers des pays prêts à leur offrir ce qu’ils n’ont jamais trouvé chez eux.
Une fuite méthodique sous le
radar médiatique
À l’écart des caméras, dans un ballet bien huilé entre les ONG, les gouvernements européens et certains pays arabes,
des
centaines de Gazaouis franchissent les frontières.
L’opération est discrète,
mais massive.
Depuis le début de l’année 2024, plus de 5 000 habitants de Gaza auraient
quitté le territoire via le pont Allenby,
en direction de la Jordanie, ou par l’aéroport Ramon dans le sud d’Israël, pour être ensuite envoyés vers des destinations
aussi
diverses que les Émirats arabes unis, la Roumanie, la Belgique, l’Italie ou le
Royaume-Uni.
Rien qu’au cours des dernières semaines, environ 550 personnes ont embarqué vers l’Europe.
La majorité sont officiellement considérées comme des patients en attente de soins ou des accompagnateurs,
mais la
réalité est bien plus vaste.
Les évacuations se font au
compte-gouttes mais sans interruption.
Derrière chaque transfert se cache une histoire particulière, un dossier
médical, parfois un passeport étranger,
souvent
un lien familial avec un pays d’accueil.
Ce n’est pas une opération humanitaire improvisée :
c’est un système structuré, efficace, orchestré par les services européens de protection civile,
en lien
avec des organisations internationales.
Le mécanisme européen de protection civile (UCPM) a ainsi permis à l’Union européenne de coordonner l’accueil de
plus de 200 malades et de 500 accompagnateurs dans onze pays européens depuis le printemps. Officiellement, i
l s’agit d’une réponse médicale d’urgence.
Officieusement, c’est un sas
de sortie pour quitter une enclave à feu et à sang,
dont
le sort est chaque jour plus incertain.
De l’UNRWA aux visas
européens : les voies d’une réinstallation silencieuse
Certains Gazaouis bénéficient de
ce que l’on appelle des permis de séjour temporaires pour raisons humanitaires.
D’autres accèdent à une
protection subsidiaire ou au statut de réfugié, comme en France, où la
justice a récemment
reconnu
ce droit à plusieurs personnes originaires de Gaza, en dehors du cadre
classique de l’UNRWA.
Ce précédent marque un tournant. Jusqu’ici, les réfugiés palestiniens étaient théoriquement protégés par cette agence
onusienne, ce qui les excluait du régime de la Convention de Genève.
Désormais, la reconnaissance par
des États membres du statut de réfugié pour des Gazaouis ouvre la voie
à une
installation
durable en Europe.
Certains ont aussi pu partir grâce à leur double nationalité. Des ressortissants européens ou détenteurs de passeports
étrangers, installés à Gaza depuis des années, ont obtenu un laissez-passer. D’autres ont utilisé leurs contacts pour obtenir
un
visa, une invitation médicale, ou encore un regroupement familial. Ce
sont souvent les plus éduqués,
les
plus connectés, les mieux informés. Les plus chanceux.
Dans plusieurs cas, les
personnes évacuées bénéficient de l’hébergement, de l’accès aux soins,
voire
d’une allocation.
En Norvège, par exemple, les patients issus de Gaza obtiennent un permis
temporaire valable plusieurs mois,
le
temps d’un traitement médical, parfois renouvelable.
En Italie, en Allemagne, en Belgique, les conditions varient, mais les
dispositifs existent.
Derrière le masque de l’urgence, c’est une politique d’accueil ciblée qui se
met en place, sans grand bruit.
Un exil qui questionne les
discours de guerre
Ces départs massifs vers
l’Occident viennent bousculer les narratifs dominants dans les cercles pro-palestiniens.
Alors que le Hamas clame la
nécessité de la résistance à tout prix,
une
partie de la population cherche simplement à fuir.
Ceux qui partent ne le crient pas sur les toits. Ils n’apparaissent pas dans
les discours officiels.
Mais leur départ laisse un vide.
Et une question : qui
reste, à Gaza, pour porter le fardeau d’une guerre imposée ?
En toile de fond, cette hémorragie humaine montre une chose :
Europe accepte —
volontairement ou par humanitarisme — de devenir le réceptacle de ce que Gaza
expulse.
Elle le fait sans débat, sans annoncer de quotas, sans informer ses citoyens.
Pourtant, ces départs sont bien réels,
et les
avantages accordés nombreux.
En quelques mois, des
centaines de Palestiniens de Gaza, parfois issus de familles proches du Hamas,
se
retrouvent en sécurité sur le sol européen, pendant que l’État
d’Israël est accusé de génocide,
de
nettoyage ethnique ou de blocus inhumain.
La stratégie du silence
Il n’y a pas de campagne médiatique autour de ces évacuations. Aucun drapeau n’est agité.
Pas de file d’attente sous les
tentes de l’UNHCR. Le départ se fait souvent en bus climatisé, vers un
hôpital européen
ou
une base militaire transformée en centre de soins. Ce n’est pas une fuite
visible : c’est un exil camouflé.
Une Europe qui soigne, héberge et intègre discrètement ceux qui veulent tourner
la page.
Et une Gaza qui se vide, morceau par morceau, pendant que les
projecteurs restent braqués sur les ruines.
Le silence autour de cette hémorragie n’est pas anodin. Il arrange beaucoup de monde : les gouvernements arabes qui ne
veulent pas en faire un sujet politique, les pays européens qui évitent les débats publics, les familles évacuées qui redoutent
les
représailles, et les groupes terroristes qui préfèrent taire
l’existence d’un exode qui contredit leurs slogans.
Une vérité dérangeante
Loin des discours victimaires, cet article dévoile un pan de réalité que peu osent regarder en face.
Des milliers de Gazaouis quittent leur terre avec l’aide de l’Europe, parfois avec passeport en main,
parfois sur lit médicalisé, souvent avec l’espoir de ne jamais revenir. Ce ne sont pas des réfugiés au sens traditionnel du terme.
Ce sont des exfiltrés. Et
l’Europe, sous couvert d’humanisme, est en train de les accueillir, un à un,
dans l’indifférence générale.
L’accueil en France : entre
discrétion et privilèges
En France, les Gazaouis arrivés via des évacuations humanitaires bénéficient d’un traitement discret mais privilégié.
Certains sont directement pris en charge dans des hôpitaux publics de renom, notamment à Paris, Toulouse, Lyon ou Marseille,
où ils
accèdent à des soins que des Français doivent attendre des mois.
Une fois soignés, plusieurs d’entre eux obtiennent un titre de séjour
temporaire, voire un statut de réfugié politique comme
l’a
récemment décidé une juridiction spécialisée.
Les préfets appliquent sans bruit les instructions venues d’en haut : ne pas faire de vague, éviter les réactions d’opinion,
mais
permettre l’installation. Certaines familles sont logées dans des
résidences sociales, d’autres intégrées dans des
circuits
d’associations militantes pro-palestiniennes, parfois
les mêmes qui dénoncent Israël à longueur de tracts.
Officieusement, certains continuent de glorifier les “martyrs” du Hamas et de dénoncer Israël. Double discours ou
stratégie
d’intégration ? L’État français, lui, reste silencieux. Pas de
chiffres, pas de débats. Juste une réalité que l’on tait.